Dominique Manotti est l’une des grandes figures du polar réaliste français. Auteur d’une œuvre conséquente, elle éclaire en permanence des affaires réelles (« Nos fantastiques années fric », Rivages, 2001) ou des comportements qui posent question (« Bien connu des services de police », Gallimard, 2010) par une analyse acerbe et sans concession.
« Racket » (Les Arènes, 2018), son dernier-né, raconte une histoire de kidnapping, de chantage, d’extorsion, de meurtre. Bref, un hold-up économique. Ce roman, librement (très librement) inspiré du rachat d’Alstom Énergie par General Electric est un nouveau pavé dans la mare de ceux, tout-puissants, qui pensent pouvoir agir librement aux dépens de la société, dans le plus grand mépris des règles qui devraient constituer les fondamentaux du vivre-ensemble.
Elle avait été la marraine de l’édition 2015 du FSN.