Victor del Arbol est espagnol, et a vite été adopté par les lecteurs français, depuis 2011 et son roman « La tristesse du samouraï ». Cette histoire d’amour se prolonge depuis, sans accro.
L’auteur écrit des romans noirs où l’amour et les femmes y sont la lumière. Insistons sur le fait que ce sont des romans noirs et non des polars même s’il a passé vingt ans dans la police.
Il faut dire que son parcours est atypique. A l’âge de 8 ans, il annonce à sa mère qu’il sera écrivain. Preuve qu’il a de la suite dans les idées.
Il entre pourtant dans les ordres et devient séminariste. Avant de tomber amoureux et de voyager durant trois ans en Amérique du Sud.
De retour sur ses terres, suivent deux décennies passées dans les services de police catalans, dont un passage dans la brigade des mineurs.
Victor del Arbol a étudié l’Histoire à l’université de Barcelone, pas étonnant donc qu’il raconte sans cesse des récits de personnes ordinaires aux prises avec la grande Histoire.
« Toutes les vagues de l’océan » remporte le prix SNCF du polar en 2018. « La Veille de presque tout » rafle le prestigieux prix Nadal, l’équivalent du Goncourt en Espagne.
En janvier 2019 est sorti son nouveau roman, toujours chez Actes Sud : « Par-delà la pluie ».
Aller à la rencontre de Victor del Arbol, c’est craquer pour son sourire irrésistible et sa profonde humanité. Et en plus, il se débrouille fort bien dans la langue de Molière.