Infirmier de formation, Nicolas Druart se met à l’écriture à l’occasion d’un arrêt maladie en raison de problèmes de dos. Une véritable chance pour les lecteurs puisqu’en 2018 sort Nuit blanche (Les nouveaux auteurs, 2018), son premier polar, grâce auquel il fait une entrée remarqué en littérature.
Depuis, Jeu de dames, L’enclave et Cinabre (publiés chez HarperCollins France) n’ont fait que confirmer son talent. Angoissants, nous plongeant parfois dans des ambiances terriblement malsaines, les polars de Nicolas Druart a l’art de tendre de redoutables pièges dans lesquels les lecteurs tombent à pieds joints.
Il revient début octobre avec un polar sombre intitulé Soufre ; une histoire sombre et glaçante à souhait. L’homme allumette va sans doute venir hanter vos nuits…
L’Homme-Allumettes… Dites trois fois son nom et priez pour rester en vie.
Cette légende urbaine, le capitaine Antoine Aubert n’y accorde aucun crédit. Mais lorsqu’il hérite du meurtre filmé de deux adolescentes, ses certitudes vacillent. Celui-ci défie toutes les lois de la physique : dans une cabine du téléphérique toulousain, perchée à cinquante mètres au-dessus du vide, l’Homme-Allumettes semble surgir de nulle part.
L’affaire, déjà inédite, prend des proportions vertigineuses quand une youtubeuse célèbre consacre une vidéo sur cette histoire horrifique et que des milliers de personnes réalisent l’invocation pour se faire peur. Car une question primordiale demeure : comment traquer un individu qui a plus de traits communs avec un fantôme qu’avec un être humain ?